Quatrième de couverture :"Il existe des êtres qui ne subissent pas la loi de l'évolution. Ce sont les légumes cliniques", ou des tubes par où circule seule la nourriture. Ces tubes ne sont pas pour autant sans cervelle puisqu'il arrive que celle-ci, suite à un "accident fatal", se réveille soudain, et déclenche la vie. C'est exactement ce qu'a vécu la (très) jeune narratrice de Métaphysique des tubes durant les deux premières années de sa vie qui furent muettes, immobiles, végétatives, bref divines. Au sens propre, car ce singulier bébé n'ignore pas qu'il est Dieu lui-même, méditant sur ce monde qu'il hésite à rejoindre. Sous forme de monologues intérieurs, considérations philosophico-drolatiques, on déguste le récit de ces trois premières années d'une vie française au Japon, pays merveilleux où de la naissance à la maternelle, l'enfant est un dieu. Ma description : Dieu est un tube, voilà ce qu'on apprend au début de ce livre. Un bébé naît et est plutôt sans réaction. Un bébé qui ne pleure pas, ne crie pas, mange quand c'est le temps mais rien de plus. Le diagnostic du médecin.. c'est un légume. Les parents s'en contentent mais un jour... ce bébé se réveille enfin de sa torpeur et là, une tempête se déclenche. Cette petite fille semble se défouler pour toutes les années où elle n'a pas émis un son. À partir d'ici, c'est l'enfant qui nous raconte sa vision du monde, sa vision des gens qui circulent autour d'elle, sa vision de la vie. Étant déjà très intelligente, elle s'efforce de ne pas trop le montrer pour ne pas traumatiser les gens autour d'elle. Après tout, un enfant de deux ans n'est pas supposé être capable de faire des phrases complètes. Elle va donc choisir prudemment les premiers mots qu'elle va prononcer. On vit ainsi la premières années de la vie d'Amélie Nothomb alors qu'elle vivait au Japon avec ses parents, sa soeur et son frère. Mon avis : J'ai lu ce livre à partir d'un livre audio que j'écoutais dans ma voiture en m'en allant au travail. Disons qu'après les premières 15 minutes d'écoute, je me demandais dans quoi que je venais de m'embarquer. C'était très spécial et très loin de tout ce que j'avais lu jusqu'à maintenant dans ma vie. J'ai toujours été curieuse à propos des livres de madame Nothomb. Je ne cessais de tomber sur eux lorsque j'allais à la bibliothèque et je me suis promise d'en lire un. Après le choc des premières minutes, c'est-à-dire à compter du moment où l'enfant se réveille enfin et que c'est l'enfant qui nous raconte l'histoire et bien j'ai été charmée. Cette fille a une plume incroyable et une façon de raconter les choses pour qu'on les comprenne. J'ai adoré l'humour sarcastique qu'on y retrouve et je me suis surprise à sourire et même éclater de rire à quelques reprises. J'avais hâte de retourner dans ma voiture pour entendre la suite. Je dois être honnête, je ne sais pas si j'aurais autant apprécié l'histoire si ça j'avais lu ce livre moi-même. La jeune femme qui lit l'histoire est tout simplement fantastique. Donc en résumé, c'est un univers tout à fait unique celui de madame Nothomb mais si vous avez de lire quelque chose de différent et de rafraîchissant alors je vous le recommande. L'auteure: Amélie Nothomb, de son vrai nom Fabienne Nothomb, a vu le jour le 13 Août 1967 à Köbe au Japon. Elle est issue d’une famille de la grande bourgeoisie catholique du Luxembourg dans laquelle politique rime avec littérature. En fait, Amélie Nothomb est la fille de Patrick Nothomb, un écrivain et diplomate belge. Durant son enfance ainsi que dans son adolescence, la vie d’Amélie est marquée par de fréquents déplacements au gré des affectations de son père. Elle passe les cinq premières années de sa vie au Japon avec sa sœur Juliette Nothomb. Pendant sa jeunesse, elle découvre successivement la Chine, New-York et l’Asie du Sud Est. | Auteure: Amélie Nothomb Maison d'édition: Éditions Thélème Lectrice : Élodie Huber Heures d'écoute : 3h15 Ma cote: |
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Avril 2018
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