Quatrième de couverture : Deux hommes en bout de course qui n’auraient jamais dû se rencontrer se retrouvent dans la même voiture pour vivre ensemble ce qui pourrait bien être leur dernière ligne droite. Tu sais Paul, Satan était un ange… Et il le redeviendra. Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder. Mettre la musique à fond pour ne plus entendre. Tic tac… Bientôt, tu seras mort. Hier encore, François était quelqu’un. Un homme qu’on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tente d’échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu’il aille. Quoi qu’il fasse. La mort est certaine. L’issue, forcément fatale. Ce n’est plus qu’une question de temps. Il vient à peine de le comprendre. Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L’échéance approche. Je vais mourir. Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents. Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu’ils n’ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout… Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ? Ma description : François, avocat, vient d'apprendre une nouvelle terrible qui bouleverse sa vie entière. Pour lui, il n'y a pas d'autre issue que la fuite. Sur la route, il rencontre un jeune homme qu'il accepte de prendre avec lui pour un certain temps. Où va-t-il? François n'en sait rien. Paul non plus ne sait pas où aller, lui aussi fuit quelque chose. Alors que tous les opposent, une amitié bien particulière se crée entre ces deux êtres. Paul aurait pu quitter François dès le début et tout lui prendre, mais sans savoir pourquoi, il demeure avec lui. François de son côté, finit par découvrir que Paul est bien pire que tout ce qu'il aurait pu s'imaginer. Il se retrouve bien malgré lui mêlé aux problèmes de celui-ci et n'est pas au bout de ses surprises. Alors qu'il aurait les moyens de s'éloigner de tout ça et de poursuivre son périple, quelque chose semble le retenir. Malgré tout ça, ses propres problèmes le rattrapent et rien ne pourra empêcher cela. Le tic tac est toujours présent et l'échéance est proche. Mon avis : Wow j'ai vraiment adoré cette histoire. J'ai entendu de mauvaises critiques à propos de ce livre, mais celles-ci provenaient de personnes ayant déjà lu d'autres livres de l'auteure. Eh bien moi, c'est le premier roman que j'ai lu de Karine Giebel et je n'ai pas été déçue, loin de là. Cette histoire m'a vraiment touché et j'ai adoré voir l'évolution de la relation entre les deux personnages principaux et leur cheminement personnel. De plus, cette histoire est pleine de rebondissements. Le début est un peu lent, ou peut-être était-ce la façon de lire du narrateur. Je n'en pouvais plus des tics-tacs et des "Je vais mourir", mais bon, une fois que Paul arrive dans le décor, tout se déchaîne. Vous allez vous prendre d'affection pour Paul et François c'est certain. Je le recommande. Pour ceux qui ont déjà lu des romans de Karine Giebel, ouvrez vos horizons. Un auteur n'est pas obligé d'écrire toujours dans le même style. Le changement, ça fait du bien des fois. L'auteur : Karine Giébel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours. Son premier roman, Terminus Elicius (Éditions la Vie du rail, 2004) a reçu le Prix Marseillais du Polar en 2005. Suivront Meurtres pour rédemption (la Vie du rail, 2006, et réédité au Fleuve Noir en 2010) qui a été sélectionné pour le Prix Polar Cognac, Les Morsures de l’ombre (Fleuve Noir, 2007) tour à tour lauréat du prix Intramuros, du Prix SNCF 2009 et du Prix Derrière les murs, Chiens de sang (Fleuve Noir, 2008) et Jusqu’à ce que la mort nous unisse (Fleuve Noir, 2009), lauréat du Prix des Lecteurs au Festival Polar de Cognac. Juste une ombre (Fleuve Noir, 2012) a reçu le Prix Marseillais du Polar et le Prix Polar de Cognac. Purgatoire des Innocents, paru au Fleuve Noir en 2013, a reçu le prix des lecteurs du Var 2014. Satan était un ange est son septième roman, paru chez Fleuve Éditions. (Source : Fleuve Noir) | Auteur : Karine Giebel Éditeur : Audible Durée : 8h19 Mon avis : |
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