Quatrième de couverture : Rose est née dans les concessions, un pays de buttes et d'épinettes, d'ours noirs et de cerfs. Lorsque son père, un Allemand au passé nébuleux plus près de la bête que de l'homme vend Marguerite, sa soeur jumelle, la petite Rose en sera à jamais meurtrie. Alors que Marguerite se retrouvera à travailler dans un abattoir parisien, Rose, elle, tentera de refaire sa vie sur une ferme entre confitures et amours tourmentées. Elle s'installera avec son mari Louis Hébert, leurs enfants et leurs petites-filles près des bleuetières. Elle tentera maladivement d'oublier les longues mains effilées de son père, ses yeux verts comme un lac clair et l'humidité du sous-sol en terre battue de la maison de son enfance. Chez Rose Hébert, on chauffe un gros Bélanger rose saumon, on mange des biscuits à la farine d'avoine et on s'occupe des enfants comme de petits poussins que l'on couve. L'histoire des filles de l'Allemand traverse les forêts et l'océan, se déroule entre les vaches au ventre gonflés et les oies égarées, entre un Berlin au New Hampshire et les sous-marins allemands. C'est plus que la transmission, c'est la force gravitationnelle de l'hérédité qui pèse sur les générations. Dans ce 20e siècle marqué par les guerres où les champs sont encore minés, les familles sont décimées ; les granges brûlent; les cochons entrent dans les églises. Les humains, telles des marionnettes, ne semblent pas choisir leur destin. Ma description : Rose et Marguerite sont deux sœurs jumelles, filles d'un Allemand étrange et très secret. Suite au décès tragique de leur mère, le père semble en vouloir à ses filles qui ne sont pas étrangères au drame. Lors du passage d'un cirque, le père décide de vendre sa fille aux propriétaires. Au début, il veut vendre les deux mais ils n'en veulent qu'une et ils veulent que lui aussi se joignent à eux. Il part donc avec Marguerite et laisse les autres enfants sans aucun regard en arrière. Rose va souffrir énormément de la séparation d'avec sa jumelle et ne s'en remettra jamais complètement. Se déroule ensuite la vie de l'Allemand avec sa fille qui suivent le cirque. De son côté, Rose tente de se faire une nouvelle vie tout en demeurant hantée par son passé. Les deux jumelles vont-elles se retrouver? La vie nous réserve parfois de drôles de surprises. Mon avis : J'ai été déçu de ce livre. Il y avait beaucoup de potentiel pour un dénouement heureux mais bon, il semble que l'auteure en a décidé autrement. Je ne dis pas que c'est complètement mauvais, non il y a des bons passages mais je m'attendais à beaucoup plus. Bref, je vous laisse le découvrir et vous m'en donnerez des nouvelles. L'auteure : De parents acadiens, Annie-Claude Thériault est née en Outaouais en 1978. Elle a grandi à Gatineau et habite Montréal depuis maintenant 15 ans. En 2012, elle publie son premier roman, Quelque chose comme une odeur de printemps, aux Éditons David. Roman qui lui vaut le Prix des lecteurs Radio-Canada 2013, le Prix littéraire Jacques-Poirier Outaouais 2013 ainsi qu’une nomination aux Éloizes 2014. Lauréate d’une dizaine de concours de nouvelles (Critère, Antonine-Maillet Acadie-vie, etc.) elle a remporté le Prix de la nouvelle Radio-Canada en 2015 avec son texte L’abattoir. Elle a également été invitée d’honneur dans plusieurs salon du livre (dont Montréal en 2014) en plus de faire des tournées dans les écoles et les bibliothèques. Titulaire d’une maîtrise en philosophie politique et d’un baccalauréat en lettres françaises, dans une vie parallèle elle enseigne la philosophie au collège Montmorency à Laval. Annie-Claude n’aime pas les dimanches. Son deuxième roman, «Les filles de l’Allemand» vient de paraître (août 2016) chez Marchand de feuilles. "Source - Site web de l'auteure" | Auteure : Annie-Claude Thériault Éditeur : Marchand de feuilles Nombre de pages : 352 pages Ma cote : |
0 Commentaires
|
Chroniques de SissiLaissez-moi vos commentaires. Archives
Avril 2018
Categories
Tout
|