Quatrième de couverture : Ce qui me définit le mieux : ma passion pour le cinéma. Un jour, je tournerai mon propre film. Quand j’aurai de l’argent. Beaucoup d’argent. J’étais totalement à sec à mon arrivée en ville. Heureusement que Mini a accepté de partager son « appartement » avec moi. C’est grâce à elle que j’ai découvert AlphaLab. En attendant de réaliser mon rêve, je note toutes mes idées de scénarios dans un carnet. Je suis un fan fini de Tarantino. Je regarde souvent ses films en boucle. C’est peut-être la raison des idées macabres et violentes qui me passent par la tête. J’ai l’imagination fertile, ces jours-ci… J’en ai parlé au psy d’AlphaLab. Il dit que je suis stressé, que la première rencontre avec mes beaux-parents m’a angoissé. Je suis convaincu qu’ils ne m’aiment pas. Mais je m’en fous parce que je suis follement amoureux de leur fille. Elle est hallucinante ! Le psy pense que je m’approprie ses rêves au détriment des miens. Aucun rapport. Ce n’est pas parce que je veux passer chaque minute de ma vie avec Mini que je suis dépendant affectif. J’abandonnerais tout pour elle, même si ça fait seulement deux mois qu’on se connaît. Rien de plus normal. Ma description : Benoît n'a plus rien. Sa copine l'a laissé tombé, il ne lui restait plus qu'un sac de vidanges noir avec ses vêtements et un peu d'argent et encore, il se les fait voler. Une annonce dans le journal attire son attention et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Mini. Celle-ci cherche quelqu'un pour partager son appartement ou plutôt son garage. Tous les deux s'entendent immédiatement à merveille. Ayant besoin d'argent le plus tôt possible, Mini montre à Benoît une annonce d'une compagnie pharmaceutique, AlphaLab, qui cherche des candidats pour tester un nouveau médicament. La prime à recevoir est considérable. Voilà une offre inespérée pour lui. Il se présente donc et est accepté pour l'étude. Il reçoit rapidement sa première dose. Ne se préoccupant que de l'argent à recevoir, celui-ci omet de lire les effets secondaires possibles. On lui dit que de toute façon un psychologue est à sa disposition au besoin. Étant un étudiant en cinéma et rêvant de réaliser un film, Benoît note des idées de scénarios dans son carnet. Plus ça va et plus ses scénarios deviennent violents. Il fait des rêves très réalistes et il a de plus en plus des goûts de meurtre. Curieusement, AlphaLab ne semble pas inquiet de ces accès de violence. Pourquoi? Mon avis : Quelle belle découverte. J'ai rencontré un des auteurs de la série Cobayes au salon du livre de Québec l'an passé. Une idée originale. Il y aura 7 livres à la série, tous écrits par des auteurs différents mais tournant tous autour du même thème. Celui-ci est le quatrième à être sorti. Ce livre se lit très vite et est très addictif. Je l'ai lu en deux jours à peine, je n'arrivais pas à le poser. Je dois avouer que j'ai hâte de lire les autres livres de cette série et je suis curieuse de voir comment tout ça va se terminer. Quel est le but de la compagnie pharmaceutique au juste? À suivre. Auteur : Quand il n’est pas en train d’écouter un film, une série télé ou une émission de cuisine, Carl Rocheleau occupe ses journées en enseignant la littérature au cégep de Saint-Hyacinthe. Tout comme Benoit, son personnage, Carl est un fan fini de Tarantino et il voue un véritable culte aux Westfalia. D’ailleurs, partir en roadtrip à bord du sien avec sa femme et ses enfants est un de ses passe-temps favoris. En revanche, lorsqu’il fait du camping, Carl ne prend aucun plaisir à éviscérer des poissons et à chasser les ratons-laveur pour les martyriser. Avant de plonger dans l’univers de Cobayes, il a publié des nouvelles de science-fiction.L’Aquilon (Six Brumes, 2010) et Laurence (ECR, 2014) sont ses titres les plus récents. (Source: Éditions de Mortagne) | Auteur : Carl Rocheleau Édition : Éditions de Mortagne Nombre de pages : 228 Ma cote : |
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